Un dernier bain - Exposition de photos, de Soraya Hocine
Avant la destruction du foyer Saint-Ilpide, anciens bains publics de Mende construits en 1933, la photographe Soraya Hocine proposera une série de portraits de particuliers et d'association en tenue de bain dans le bâtiment.
Des bains publics à « l’Espace évènement » de Mende.
Exposition : Retour historique et architectural sur ce bâtiment en regard des maquettes du futur projet de « l’Espace évènement » qui prendra la place du foyer Saint-Ilpide.
Jeudi 16 mai 2013
A partir de 10h : Exposition
18h30 : vernissage de l’exposition en présence de l’artiste Soraya Hocine
19h30 : La baignoire, performance burlesque en baignoire par Fred Pfluger, l’Epate en l’air Cie.
Spectacle familial.
Un évènement organisé par le Pays d’art et d’histoire Mende & Lot en Gévaudan, la ligue de l’Enseignement – Fédération de Lozère et la mairie de Mende,
avec le soutien de la DRAC L.R.
Renseignements au 04 66 49 00 30 www.fol48.org / www.pah‐mende‐et-lot.fr
Le xxe siècle est marqué par un début de déclin économique. La fin progressive de l'industrie lainière, la Première Guerre mondiale et sa suivante dépeuplent la ville. Entre 1931 et 1934 sont construits les bains-douches, devenus depuis le foyer Saint-Ilpide, et situé sur la place du Foirail.
Depuis longtemps, l’hygiène fait figure de rempart contre la progression des maladies infectieuses. Au-delà du caractère normatif visant le bon état physique et moral de la population laborieuse du XIXe siècle, l’hygiène modifie profondément les comportements et les mentalités. L’industrie sanitaire se fait l’écho des hygiénistes en commercialisant un important matériel sanitaire. Lorsque l’on connaît la réticence de la bourgeoisie à utiliser ce matériel, qu’elle possède pourtant à domicile, que dire des populations qui vivent dans les taudis. Les premiers H.B.M. eux-mêmes, s’ils proposent enfin un grand confort avec l’eau sur l’évier et un W-C particulier, négligent totalement l’aspect cabinet de toilette. Mais la mortalité galopante due à la propagation de la tuberculose incite les édiles, par crainte de la contagion, à se préoccuper de l’hygiène des plus démunis.